Collections

Pkaïla ou Tfina

Savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel

Thème

Savoir-faire

Sources

Communauté(s), groupe(s) associé(s)

Localisation physique

Langue(s) de la pratique

Modes d’apprentissage/transmission

Récits liés à l’élément ou qui l’évoquent

Récits liés à la pratique et à la tradition

Viabilité de l’élément

Mise en valeur et mesure(s) de sauvegarde existante(s)

Participation des communautés, groupes et individus

Collection(s)

Description

Pkaïla ou Tfina. D’autres appellations sont utilisées comme par exemple, la t’fina pkaïla ou bkaïla ou kahla (la noire). Les musulmans l’appellent madfouna « inhumée » ou « enterrée », en français.

Ce plat se compose principalement de plantes herbacées : épinards et/ou les blettes, et de viande : pied de veau. Après leur rinçage, les plantes sont coupées finement puis blanchies dans l’eau bouillante. Égouttées, essorées puis mixées, elles forment une purée qu’on rissole dans l’huile d’olive. On y ajoute de la viande, des boulettes de viande hachée et de haricots blancs. Le rituel, lié au shabbat interdisant d’allumer le feu, consiste à préparer le plat de pkaïla le vendredi et à le laisser cuire toute une nuit sur un feu doux.