Installée initialement dans des locaux de fortune de la Hara, l’organisation des Œuvres de secours aux enfants a emménagé, au lendemain de la 2è guerre mondiale, dans bâtiment de quatre étages clair et fonctionnel, rue Cassar, afin d’apporter une aide médicale et sociale aux enfants de la Hara qui vivaient dans un quartier vétuste et insalubre et souffraient en conséquence de maladies endémiques. Edifié en 1947, ce centre médical ferme ses portes en 1966.
Filiale de l’organisation juive mondiale des Œuvres de secours aux enfants, sans laquelle elle n’aurait pas accompli la mission qui lui incombait, l’OSE de la Hara a procédé aux dépistages de la tuberculose et du trachome et a offert une prise en charge globale des patients. Outre les consultations multiples, « les biberonneries » et « les gouttes de lait », l’OSE assurait la vaccination des enfants et offraient des repas gratuits aux malades indigents aux cuisines populaires de la rue des Epines.
La documentation effectuée par l’OSE, à partir des fiches des malades, a permis aux chercheurs d’établir des statistiques sur la mortalité infantile, les campagnes de vaccination et de dépistage de la tuberculose.
A partir de 1948, les dispensaires se multiplient à travers tout le pays, notamment à Sfax, l’Ariana, Gabès, Sousse, Nabeul, Tataouine, Bizerte et La Goulette.